La santé autrement grâce à des techniques naturelles

La naturopathie, fondée sur le principe de l'énergie vitale de l'organisme, vise à préserver et optimiser la santé globale de l'individu, sa qualité de vie, ainsi qu'à permettre à l'organisme de s'auto-régénerer par des moyens naturels (aliments, eau, air, terre, exercices, relaxation, soleil, argile...)


dimanche 25 janvier 2015

Méditation "pleine conscience"



La méditation «pleine conscience» modifie les molécules de l’inflammation

Sleeping, 2012, RelaxingMusic via FlickrCC Licence by
Sleeping, 2012, RelaxingMusic via FlickrCC Licence by

Une étude internationale vient d’apporter une nouvelle preuve des changements intimes (à l’échelle moléculaire) que peut induire une forme de méditation. Cette pratique pourrait être utilisée à des fins thérapeutiques contre les mécanismes inflammatoires.
C’est une nouvelle preuve des changements que la pratique de la méditation provoque au niveau moléculaire. Elle vient de nous être fournie par un groupe de six chercheurs travaillant aux universités du Wiconsin-Madison, Barcelone et Lyon. Tous tentent de comprendre par quelles voies la méditation pourrait avoir des effets bénéfiques pour la santé. Des approches similaires avaient déjà fourni des résultats positifs concernant l’hypertension artérielle ou l’anxiété.
De l’avis de ses auteurs il s’agit ici de la première étude mettant en évidence des modifications aussi rapides de l'expression de gènes –des gènes déjà connus pour être les cibles de médicaments anti-inflammatoires et antidouleur. Ces résultats pourraient ainsi ouvrir la possibilité d’interventions non médicamenteuses des troubles inflammatoires. Les résultats sont à paraître dans la revue Psychoneuroendocrinology (1).

Mindfullness

On parle ici de méditation «pleine conscience». De quoi s’agit-il? «D’une approche dans laquelle on apprend à modifier sa propre attitude face, notamment, aux symptômes de la dépression – et non d’une énième technique curative visant à éliminer ces symptômes, peut-on lire par ailleurs sur planetesante.ch (Marina Casselyn, Dr Guido Bondolfi). Dans une situation engendrant de la peine ou de la douleur, nous avons tous, d’habitude, deux types d’attitudes automatiques: soit tenter d’éviter la souffrance, soit essayer de la contrôler. Or, chez les personnes ayant déjà souffert de dépression, ces deux réactions automatiques facilitent les rechutes. Et alors, comment s’y prendre? C’est pour répondre à cette question qu’ont été développées des pratiques méditatives appliquées à des problèmes psychologiques, comme alternative aux traitements antidépresseurs de longue durée. La méthode de la pleine conscience, ou mindfulness, est un entraînement de l’esprit pour focaliser son attention, intentionnellement, sur les sensations douloureuses avec bienveillance, voire avec curiosité.»

Huit heures de pratique

Les chercheurs expliquent avoir exploré quelques-uns des impacts biologiques d’une journée de huit heures de pratique intensive de cette méditation de pleine conscience. Ils l’ont fait sur un groupe de dix-neuf personnes déjà rompues à cet exercice. Ils ont fait de même sur un groupe de vingt et une personnes qui ne l’étaient pas (groupe contrôle) et qui se sont livrées à des exercices de simple relaxation. Les explorations ont porté sur l’expression de certains marqueurs des rythmes biologiques ainsi que sur l’expression de certains gènes. Ces analyses ont été faites dans des cellules du sang circulant (cellules mononuclées) qui ont été prélevées avant et après les exercices.
Après cette unique intervention de méditation les chercheurs ont détecté différentes modifications biologiques. Celles-ci portent notamment sur une réduction de l’expression des gènes directement impliqués dans les processus inflammatoires (RIPK2 et COX2). D’autres modifications sont observées concernant le maintien des concentrations sanguines en cortisol. Ces phénomènes génétiques et moléculaires ne concernaient que les personnes du premier groupe. Il s’agit là, pour les auteurs de ce travail, d’une traduction biologique des effets de la pratique de cette méditation.

Dimension thérapeutique

C’est aussi selon eux la première étude à démontrer des modifications aussi rapides de l'expression des gènes dans de telles circonstances. De plus, ces modifications interviennent au niveau de l’activité de gènes ciblés par les médicaments anti-inflammatoires et analgésiques. Cette forme de méditation «pleine conscience» pourrait ainsi trouver pleinement sa place en tant qu’intervention à visée thérapeutique sur les processus inflammatoires.
Pour les auteurs il est clair, au vu de ces résultats, que nos gènes sont nettement plus plastiques dans leur expression que ce que peut laisser supposer une vision traditionnelle de la machinerie génétique. Une modification volontaire de notre fonctionnement cérébral (comme cette forme de méditation) peut avoir des conséquences biologiques qui pourraient être utilisées à des fins médicales.
(1). Un résumé (en anglais) de ce travail est disponible ici; et un résumé plus technique ici.
Jean-Yves Nau

Les sources de fer végétal

Source: la santé dans l'assiette .com

Méditation et gestion du stress – trouver la force et la joie d’agir !


Matthieu Ricard, le moine interprète du Dalaï-Lama pour la langue française,  nous présente les bienfaits de la méditation pour mieux gérer le stress dans la vidéo ci-dessous.
Il nous explique notamment comment la méditation sur l’amour altruiste  lui donne chaque jour la force et la joie d’agir pour un monde meilleur.

Méditation et gestion du stress

L’interview de Matthieu Ricard sur une meilleure gestion du stress grâce à la méditation par Radio-Canada.ca :

 Source:
http://www.techniquesdemeditation.com/meditation-et-gestion-du-stress/?utm_source=fb&utm_medium=cpc&utm_campaign=ads&utm_term=mr&utm_content=blog

Petit rappel: les dix techniques du naturopathe


mardi 6 janvier 2015

Détox : 10 choses à savoir avant de se lancer

Par Marie-Laure Makouke
Publié le 26 décembre 2014

Détox : 10 choses à savoir avant de se lancer
© iStock
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D. E.T. O. X. Cinq lettres qui, depuis plusieurs années, squattent les Unes des magazines féminins à l’approche des fêtes de fin d’année ou des congés estivaux, nous promettant un corps plus sain et un dynamisme retrouvé. Mais concrètement, en quoi consiste une détox ? Quand faut-il la pratiquer ? Pendant combien de temps ? Et surtout, quels aliments faut-il privilégier ou bannir ? Éclairage.

Encouragée par votre collègue de bureau à l'hygiène de vie irréprochable, vous avez décidé de vous lancer dans une cure détox dès la fin de la période des fêtes ? Avant de vider votre réfrigérateur de tous les aliments transformés qu'il contient et de les remplacer par des fruits et légumes bio, prenez 3 minutes pour apprendre tout ce que vous devez savoir sur le principe et les bénéfices de cette diète.

Une détox : pour quoi faire ?

Si la cure détox est particulièrement plébiscitée après les fêtes de fin d'année - et les excès qu'elles impliquent -, c'est qu'elle permet de se « décrasser » les intestins mais aussi de bénéficier d'un regain d'énergie et de se protéger contre les infections. En effet, cette diète light élimine les toxines accumulées dans l'organisme en raison d'une alimentation anarchique, trop riche en sucres, gras, alcool, etc. Autant de déchets pour l'organisme qui peuvent être responsables d'une fatigue persistante, de maux de tête, d'insomnie ou encore de problèmes digestifs et dermatologiques.

Salade Detox


Quels aliments privilégier ?

Une détox réalisée dans les règles de l'art nécessite la mise en place de nouvelles habitudes alimentaires faisant la part belle aux plantes, fruits, légumes dépuratifs, céréales et protéines maigres. Et dans ce cadre, ainsi que le rappelle lefigaro.fr, « les produits labellisés et certifiés "bio" sont plus que conseillés pour s'offrir un vrai "rituel de purification", car ils sont exempts d'engrais chimiques, de pesticides, fongicides et de produits phytosanitaires pollueurs ». À l'inverse, les aliments gras, sucrés, les laitages et les viandes rouges doivent être supprimées.

Alcool et boissons sucrées à bannir

Est-il nécessaire de préciser que l'alcool, les sodas et autres boissons sucrées n'ont pas leur place dans une cure détox ? Même sanction pour le lait, le café et le thé. Préférez-leur des boissons drainantes, jus de légumes, detox water ou de l'eau, tout simplement.

Jus de fruits et de légumes


Une cure limitée dans le temps

Aussi bénéfique soit-elle, la détox n'est pas vouée à s'éterniser. Dans le cadre d'une alimentation équilibrée, elle doit être suivie pendant une à deux semaines. En revanche, une détox basée sur la monodiète (qui consiste à consommer le même fruit ou légume trois fois par jour) ne doit pas durer plus de trois jours.

Une cure occasionnelle

Inutile de s'astreindre à une détox hebdomadaire, surtout si, toute l'année, on adopte une alimentation équilibrée, variée et riche en fruits et légumes. L'idéal est de faire une cure quatre fois par an, à chaque changement de saison.

Monodiète


Une cure associée à une bonne hygiène de vie

Si le rééquilibrage alimentaire est la base d'une cure efficace, ce dernier ne suffit pas. Se détoxifier implique également de redonner une vraie place au sport dans son quotidien en pratiquant une activité physique régulière, de dormir suffisamment (7 à 8 heures par nuit) et, si possible, d'arrêter de fumer.

Quelle activité physique associée à une détox ?

Le sport est en effet le complément idéal de la diète puisqu'il stimule à la fois les intestins, les reins, les poumons, le foie et l'épiderme ; autant d'organes qui contribuent à l'élimination des toxines. Pour les plus sportifs, Erwann Menthéour, ancien cycliste et fondateur du site Fitnext.com, recommande une séance de jogging, de 30 à 45 min, trois fois par semaine. Les autres pourront choisir un sport moins éprouvant (aquagym, yoga, natation, etc.) tout aussi bénéfique et qui leur conviendra davantage.

Sport et détox


Détox et perte de poids

Certes, en éliminant les toxines, une détox peut entraîner la perte de quelques grammes voire de quelques kilos. Mais il ne s'agit là que d'un effet secondaire, la diète n'étant pas un régime en tant que tel. L'objectif n'est pas de perdre du poids, mais bien de nettoyer le corps de l'intérieur. « Cette cure répond avant tout à une envie de faire davantage attention à soi, de s'écouter, et de retrouver sa santé et une belle vitalité », a d'ailleurs rappelé Thomas Uhl, naturopathe, au site psychologie.com.

Le petit geste détox quotidien

Ce secret se transmet de mère en fille depuis des générations (ou presque) : commencer la journée en avalant, à jeun, un verre d'eau tiède additionnée d'un demi jus de citron est idéal pour se nettoyer l'appareil digestif chaque matin. En effet, les propriétés diurétiques du citron stimulent l'activité rénale et aident à l'élimination des toxines.

Le geste détox quotidien


Un avis médical n'est jamais superflu

Enfin, si vous avez le moindre doute quant à votre intérêt à vous détoxifier, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Il pourra vous proposer de réaliser en amont un bilan nutritionnel et de santé, avec analyses de sang à l'appui, afin de détecter d'éventuelles carences alimentaires. À noter par ailleurs que les cures détox sont bien-sûr déconseillées aux femmes enceintes pour des raisons évidentes, mais aussi aux diabétiques et aux personnes âgées.

Éducation : dépoussiérons nos écoles en osant la méditation en classe

LE PLUS. Mauvais résultats scolaires, anxiété ou exclusions, et si la solution pour être concentré en cours se trouvait dans la méditation. Cette pratique a fait ses preuves aux États-Unis, mais la France continue d'avoir peur. Héloïse Pierre, étudiante en master co-fondatrice du collectif Seum'eurs d'Avenir, est convaincue par les bienfaits de cette discipline.


Une enfant en cours de yoga dans une école de Sacramento en Californie. (Randy Pench/AP/SIPA)

Fermez les yeux, juste deux minutes. Ecoutez votre respiration. Essayez de sentir l’air entrer et sortir de vos narines. Respirez. Concentrez-vous sur votre respiration. Maintenant ouvrez les yeux. Deux minutes par jour, ces exercices peuvent avoir un vrai impact sur l’environnement scolaire de nos enfants.

Mauvais résultats scolaires, frustrations, exclusions, délinquances… tant de maux attribués à l’école et si peu de réponses apportées pour y remédier. Depuis la mise en place du collège unique en 1975, l’école n’évolue guère : un tableau et un prof omniscient en face d’élèves passifs.

Alors que notre monde bouge à mille à l’heure, il s’agit surtout de ne pas trop perturber notre vieille école poussiéreuse. Nous adoptons les mêmes méthodes depuis 1884, en espérant que ça collera toujours.

Les employés de Google s'inspirent de Boudha

Pendant ce temps, dans le reste du monde, on cherche et on expérimente de nouvelles méthodes adaptées au contexte scolaire actuel. En effet, le savoir est partout en libre-service, une recherche Google et c’est dans la poche.

La question n’est plus vraiment de capitaliser des connaissances, mais plutôt de réussir à s’en servir, de pouvoir faire le tri, et d’arriver à se concentrer face à la masse d’information que l’on reçoit en permanence.

Ainsi, parmi ces nouvelles méthodes, une attire particulièrement l’attention, la méditation de pleine conscience. Technique inspirée de l’enseignement de Bouddha et laïcisée par Jon Kabat-Zinn, elle se répand à une vitesse incroyable dans la sphère privée.

De grandes entreprises comme Google mettent à disposition de leurs employés des séances de pleine conscience afin d’installer une meilleure ambiance de travail. De plus, la méditation aide à se concentrer et à développer son attention, le but étant d’être "présent-présent" dans ce que l’on fait.

Aux États-Unis, ça fonctionne

Mais la vague de méditation ne s’arrête pas là et touche jusqu’à l’école américaine, anglaise, suédoise… Avant chaque cours, les professeurs proposent des temps de cinq minutes où toute la classe reste en silence, les yeux fermés et travaille sur un exercice de respiration ou de concentration.

Les premières expérimentations sont faites dans des quartiers très sensibles aux États-Unis où la violence à l’école est un lieu commun. Au bout d’un an, les études révèlent une diminution des infractions scolaires, une baisse des comportements agressifs et de meilleurs résultats [1].

Aujourd’hui, la méditation est utilisée dans de nombreuses écoles, cela permet une meilleure ambiance dans l’établissement, et apaise les élèves ce qui leur permet d’être plus attentif en classe et donc de mieux réussir.

En France, le mot "méditation" fait peur

Cette technique "nouvelle", vieille de 2400 ans, peut faire peur à notre vénérable institution. Sa connotation religieuse est, elle aussi, un réel frein à son application dans l’école laïque.

Plusieurs expérimentations, menées en France, ont rapidement été arrêtées. Ces enseignants parlent d’incompréhension de la part de l’administration, des collègues, des parents. Oui le mot "méditation" fait peur et pourtant, nous sommes prêts à pratiquer la méditation dans notre sphère privée, l’explosion de la demande de livres et de cours de méditation en est une belle illustration. Alors pourquoi ne pas encourager l’école à s’en inspirer ? [2]

Adapter l’école aux changements sociétaux du XXIe siècle, ce n’est pas forcément offrir des tablettes à chacun. L’école doit donner aux enfants les clés pour appréhender le futur.

Méditer, c’est renouer avec son moi, c’est se comprendre, se poser, apprendre à être là… Avec un esprit plus calme et attentif, l’enfant pourra apprendre pleinement et vivre dans un environnement plus sain. Sans aucun doute, à notre tour, il est grand temps de véritablement expérimenter la méditation à l’école.



 Pour plus d’informations sur les expérimentations faites en France :