La santé autrement grâce à des techniques naturelles

La naturopathie, fondée sur le principe de l'énergie vitale de l'organisme, vise à préserver et optimiser la santé globale de l'individu, sa qualité de vie, ainsi qu'à permettre à l'organisme de s'auto-régénerer par des moyens naturels (aliments, eau, air, terre, exercices, relaxation, soleil, argile...)


mercredi 28 août 2013

Solyvia : une marque de cosmétiques bio en Corse

 Solyvia : une marque de cosmétiques bio en Corse

Solyvia est une marque bio née de la rencontre entre la mer Méditerranée et le maquis corse. Christophe Fouilleron, président et responsable création & développement nous fait voyager au coeur de l'Île de Beauté. Rencontre.
Christophe Fouilleron
Racontez-nous votre parcours Je suis issu d'un parcours hybride oscillant entre la Chimie et les études commerciales. J'ai toujours aimé le grand large et j'ai ainsi travaillé pendant plusieurs années aux États Unis dans le domaine des huiles essentielles pour une société présente sur l'ensemble du territoire Américain.
Comment-vous est venu l’envie de lancer la marque Solyvia et pourquoi ce nom de marque ?
Solyvia, c'est l'histoire de 4 amis d'enfance (deux frères et deux frères) réunis autour d'un projet qui fait appel aux meilleures plantes du terroir insulaire Corse. J'ai pu valider l'efficacité et la notoriété de ces plantes à travers mon expérience outre atlantique et je me devais de revenir sur l'île pour utiliser ces plantes d'une manière différente. Solyvia c'est la synergie sémantique en langue Corse de Sole le soleil, Via le chemin et le "y" issu du mot Sylvestre pour la nature. C'est aussi les mêmes syllabes que So Alive !
Vous êtes 4 hommes à l’origine de ce projet. Votre public est-il essentiellement féminin ?
Pas forcément ! La gamme des roll-on et du baume bio touche un large public aussi bien masculin que féminin. Nous avons aussi une petite surprise en exclusivité avec une gamme de deux parfums qui je pense vont plaire énormément. Ils ont en effet été travaillés sur la base des fragrances présentes sur notre Domaine Agrumicole... je ne vous en dis pas plus il faudra les tester !
Parlez-nous de leur fabrication éco-responsable et des matières premières que vous utilisez.
Nous avons fait l'effort de certifier l'ensemble de nos produits par l'organisme Ecocert et nous sommes également labellisé Cosmebio. Cela veut dire que nos matières premières, toutes nos huiles, nos packaging et nos étuis (FSC) respectent naturellement l'environnement. Enfin, dans la mesure du possible, nous limitons les circuits d'approvisionnement en choisissant des cultures géographiquement proches, ce qui permet de participer activement à l'économie locale.
Quel est votre best-seller ?
Nous en avons plusieurs… En cette période d'été, le BugSafe qui est le roll on jaune anti insectes est à utiliser avant en répulsif et après pour soulager la piqûre, c'est un incontournable. Le Baume Corsica Balm est le TigerBalm Corse avec une formulation extraordinaire utilisant de l'immortelle, de la lavande, du Camphre et bien d'autres actifs qui permettront de soulager douleurs musculaires, maux de tête, voies respiratoires petits bobos et bien d'autres choses...
Des nouveautés en préparation ?
Comme je vous le disais plus haut, nous allons sortir notre gamme de deux parfums développés sur la base des fragrances naturelles de notre Domaine Familial. Les différentes notes vous feront voyager à travers les paysages de rêve que la Corse nous met à disposition. Vous devriez a ce titre venir faire une visite c'est une expérience mémorable des sens.
Quelle place occupe le bio et l'écologie dans votre vie ?
Nous nous efforçons de faire des petits gestes quotidiens qui peuvent paraître anodins mais qui participent à grande échelle au respect de l'environnement comme le recyclage, l'achat de produits ne présentant pas de sur-emballage inutile, la consommation de fruits et légumes issus de l'agriculture locale biologique, tout comme le lait, le fromage.
Lorsque nous nous déplaçons professionnellement, nous n'utilisons qu'une voiture, enfin vous voyez cela à l'unité peut paraître marginal mais appliquez le de manière globale. Nos locaux ont aussi 1500 m² de panneaux photovoltaïques installés sur les toits, nous sommes donc auto suffisant en terme d'énergie et fournissons même du courant à notre village.
Partagez un coup de coeur bio Fooding dans votre région
Nous avons la chance d'avoir dans notre micro région des agriculteurs engagés et soucieux de nous offrir des produits biologiques de qualité pour notre plus grand bonheur. Cela leur demande des sacrifices économiques et c'est pour cela qu'il faut les aider en consommant leurs produits. Je pense notamment à Monique et Jacques Bariani qui vous proposent leurs fruits et légumes bio de saison, ce dernier mot est très important !
Une association engagée que vous soutenez dans votre région ?
Oui nous avons créé une association la Corsica Cosmetica qui regroupe des petites entreprises telles que la notre et qui nous permet de partager, protéger et pérenniser les valeurs essentielles qui sont en lien avec notre fabuleux biotope endémique et sa protection. Concrètement, nous consultons les acteurs politiques régionaux qui ont un pouvoir décisionnaire sur l'ensemble des sujets en lien avec notre activité et son impact écologique, et apportons de manière univoque un avis qui est souvent pris en compte.
Retrouvez plus d'informations sur le site internet de Solyvia.
Source. femininbio

5 excercices de relaxation

Voici quelques exercices de relaxation qui pourront vous être utiles dans votre quotidien en vous apportant détente et bien-être.

 


Respirer par le ventre
Commencer par poser une main sur le ventre, l’autre au niveau du thorax. A l’inspiration on gonfle le ventre et à l’expiration on le rentre. Le thorax ne doit quasiment pas être mobiliser. Accentuer le mouvement en lui donnant plus d’amplitude peut faciliter la pratique de l'exercice. Ca y est la respiration abdominale, naturelle est en place !

Évacuer le négatif
Fermer les yeux et imaginer symboliquement tout le négatif, toutes les tensions inutiles s’évacuer de votre corps à chaque expiration. Choisir une image pour concrétiser l'exercice comme de la fumée qui s‘échapperait ou encore une éponge gorgée d‘eau qui se comprimerait. A vous de trouver votre métaphore !

Ouvrir les épaules
On va chercher à favoriser une posture verticale, le dos bien droit. Inspirer profondément en ouvrant grand votre cage thoracique et en étirant les épaules en arrière, puis expirer lentement en les laissant descendre.

Ouvrir les épaules
On va chercher à favoriser une posture verticale, le dos bien droit. Inspirer profondément en ouvrant grand votre cage thoracique et en étirant les épaules en arrière, puis expirer lentement en les laissant descendre.

Somatiser le positif
Fermer les yeux et se relier à une situation, une image, un mot ou un son positif qui vous donne confiance. En évoquant cette représentation agréable, accueillir symboliquement le positif dans votre corps à chaque inspiration et le diffuser dans chaque zone à chaque expiration comme si vous chargiez tout votre corps de positif.

Source: Cindy Chapelle, femininbio

lundi 19 août 2013

Les bienfaits des laits végétaux

Quelles raisons valables avancer pour vous inciter à remplacer le traditionnel lait animal par du lait végétal?


  De par ses origines animales, le lait de vache peut facilement contenir des agents infectieux transmettant aux hommes des maladies animales, comme par exemple la brucellose, la listériose, la salmonellose et la tuberculose (c’est pourquoi il est recommandé de toujours bouillir le lait avant de le consommer). Le lait animal peut en outre avoir été soit contaminé par des produits répandus dans la nature (par exemple des résidus de pesticides, de dioxydes et de toxines d’origine fongique ingérés par l’animal au cours de son alimentation) ou frelaté, par l’ajout de substances azotées visant à d’augmenter le contenu protéique du lait.

Au regard du nombre de cas d’intolérance au lactose (sucre de lait) ou d’allergie à la caséine (classe de protéine), beaucoup se sont déjà tournés vers le lait végétal, qui ne provoque évidemment pas de telle réaction.

Le lait d’origine végétale a d’excellentes caractéristiques nutritionnelles : c’est un aliment complet, riche en vitamines, en sucres simples, en fibres et en minéraux. Il ne contient ni cholestérol, ni graisses animales.

 

 Lait de noisette, d’amande, de riz, de soja... Il en existe pour tous les goûts et leurs propriétés nutritionnelles n’ont rien à envier à celles du lait de vache. Petit récapitulatif.

  • LAIT DE SOJA : par-rapport au lait de vache, sa  teneur en protéines est équivalente ; sa teneur en vitamine B1 et en fer est en revanche le double ; il contient peu de graisses (tout au plus, des graisses polyinsaturées comme l’omega-3) ; sa teneur en calcium est plus faible. Il contient des isoflavones, substances réduisant le ‘mauvais’ cholestérol. Il ne contient pas de gluten et est donc particulièrement recommandé aux personnes suivant un régime céliaque. Il s’obtient en pressurant et en faisant bouillant les graines de soja jaune, aux propriétés antioxydantes. Très diffusé en Asie, il constitue là-bas un véritable repas. Délicieux au petit-déjeuner, il peut être utilisé pour confectionner des desserts.

     

  • LAIT DE RIZ : c’est le lait le moins gras de tous. Par-rapport au lait de  soja, il contient moins de protéines. Il est en revanche riche en fibres, en vitamines A, B, D et en minéraux. Il ne contient pas de gluten. Riche en sucres simples, il constitue une source d’énergie rapidement disponible à l’organisme. Une fois le riz broyé, on y ajoute de l’eau puis on filtre le tout. Sa saveur délicate et agréable,  son potentiel naturel édulcorant, en font un ingrédient très apprécié dans la préparation des desserts.

     

  • LAIT D’AVOINE : riche en sucres complets et en potassium, il contient des fibres, de la vitamine E et B, est peu calorique. L’avoine est une céréale à faible indice glycémique. Il a des vertus diurétiques, tonifiantes et régénératrices. Il a un goût délicat et naturellement doux.

     

  • LAIT D’AMANDE : boisson très riche en antioxydants et en minéraux (calcium, potassium, phosphore, magnésium, fer et zinc), il contient un fort taux de graisses polyinsaturées et de vitamines E et B. Il a une action bénéfique sur le système cardio-vasculaire. Cela dit, c’est une boisson hypercalorique et très énergisante : il est donc conseillé de ne pas en abuser.

     

  • LAIT DE MILLET : boisson facile à digérer, très nourrissante et sans gluten. Il a un effet revitalisant et rééquilibrant au niveau du système nerveux, un effet stimulant sur la peau et protecteur pour les vaisseaux sanguins. Riche en protéines, en vitamine B, en lécithines et en minéraux, (fer, magnésium, phosphore et silicium).

     

  • LAIT D’ÉPEAUTRE : boisson à faible teneur en protéines, mais riche en sels minéraux et en vitamines, elle convient aux personnes affaiblies, aux sportifs et aux enfants. Riche en calcium, ce lait est indiqué dans la lutte contre l’ostéoporose.

     

  • LAIT DE NOIX ET DE NOISETTES : riches en matières azotées (beaucoup d’aminoacides essentiels), de vitamines A et B, de sels minéraux, il est particulièrement apprécié des enfants pour sa saveur. Il peut être adouci avec des dattes et enrichi de calcium qu’il ne possède pas.

     

  • LAIT DE CHÂTAIGNE : Très riche en sucre, il est aussi très digeste. Particulièrement savoureux, son petit goût si particulier en fait une boisson très appréciée. Il contribue aussi à améliorer l’acidité gastrique. 

     

  • LAIT DE COCO : Il contient lui aussi du fer, du magnésium, du zinc et des minéraux, mais ce lait oléagineux n’est pas aussi digeste que ses semblables. À utiliser en cuisine, où il parfumera aussi bien plats salés que sucrés.

     

Comme pour tous les produits, la qualité de ces laits dépend de la qualité des matières premières.

 

N'hesitez pas à consulter votre naturopathe et, pensez aux ateliers-conseils autour du bien-être et de la santé des enfants. 

 

Amélie Valentini 06.60.92.41.87

dimanche 18 août 2013

Il a sorti son père du cancer

Je partage une interview très riche...à faire partager aussi!

Je viens de finir la lecture de ce témoignage poignant d’un fils qui lorsqu’il a appris le cancer (avancé et envahissant) de son père, a remué ciel et terre pour le sortir de cet enfer et conjurer le terrible pronostic des médecins : « un an, peut-être deux, si tout va bien ».

Ce récit confortera ceux qui connaissent déjà les bienfaits sur la santé d’une alimentation saine, à dominante végétale, de préference biologique, et supplémentée en vitamines, minéraux et anti-oxydants.

Vraisemblablement, il laissera la plupart sceptiques ou songeurs tant le discours officiel contribue à dénigrer ce genre d’approches.

Dans l’interview ci-après que l’auteur m’a accordée, vous verrez qu’il cherche avant tout à redonner espoir aux patients atteints du cancer. Il ne promeut absolument pas de solution miracle « clé en main ». Il invite au contraire ses lecteurs à se documenter pour se faire une idée par eux-mêmes grâce au partage des différentes sources qu’il a mis des jours et des nuits à compiler et exploiter.

 

Interview de Raphaël Chollet.

Bonjour Raphaël Chollet,

Vous êtes l’auteur de « Sortir mon père du cancer » publié par « Mon petit éditeur » (groupe Petit Futé). Vous exposez dans ce récit comment vous avez géré l’arrivée de la sinistre nouvelle du cancer du poumon de votre père, et comment vous avez remué ciel et terre pour tenter de conjurer le terrible pronostic du corps médical qui prédisait un an ou deux de survie à votre père.

Florian Kaplar : Alors que votre père avait commencé les protocoles avec chimiothérapie, radiothérapie, vous avez découvert par vos recherches sur internet, qu’il fallait absolument rétablir le terrain en adoptant une alimentation naturelle et biologique, riche en micronutriments avec des compléments de vitamines et de minéraux. Est-ce que cela a été facile pour vous et pour lui de le faire adhérer à cela alors que son cancer était déjà très avancé et envahissant ?

Raphaël Chollet : Non, aucun moment n’a été facile, surtout dès l’arrivée de cette nouvelle désastreuse ! Lui parce qu’il était terriblement souffrant, et nous ses proches parce que nous devions nous faire à l’idée que la fin approchait. C’est aussi difficile de se faire à cette idée, que de se lancer dans des protocoles que seule une minorité de personnes vous font partager. Nous avons poussé des portes dérobées sans être certain de ce que nous allions trouver derrière, ce n’était donc pas facile.

F. K. : Comment ont réagi au départ vos proches : familles, amis, voisins, connaissances ?

R. C. : Seuls les très proches m’ont encouragé et soutenu dans ce combat, les amis comprennent beaucoup moins l’intérêt de cette démarche qui va un peu à l’encontre du « politiquement correct ». Je regrette aujourd’hui encore, d’avoir reçu plus de méfiance que d’encouragement, j’ai pris beaucoup sur moi à cause de cela.

F. K. : Avez vous jamais douté de l’efficacité de cette façon de faire ?

R. C. : Si chaque moment et chaque jour, c’est ce qui apporte une charge supplémentaire justement, celle de devoir faire abstraction du doute.

F. K. : Alors que l’alimentation et la complémentation joue un rôle-clé dans le rétablissement du terrain, pouvez vous nous dire ce que votre père mangeait à l’hôpital et si on lui a prescrit des compléments de vitamines, minéraux et antioxydants ?

R. C. : Si j’avais eu l’impression qu’à un seul moment le corps médical faisait un minimum d’effort sur ce point, je n’aurais peut être pas franchi le cap de l’écriture du livre. Mon père n’est pas difficile, mais je me souviens très bien que même en clinique privée, nous devions lui apporter des repas préparés à la maison, la seule chose qu’on lui donnait, c’était une nourriture cuite et recuite sans goût ni aucun intérêt et 100% industrielle, des médicaments bien sûr, mais des vitamines ne rêvons pas !

F. K. : Vous avez aussi songé à un moment partir à l’étranger où des solutions naturelles en complément de la médecine officielle peuvent aider les patients atteints de cancer ?

R. C. : Oui mais c’était très cher, et il était trop faible pour partir.

F. K. : A partir de quand vous avez senti des améliorations de l’état de santé de votre père ?

R. C. : Je pense qu’une part d’effet placebo s’est mise en place quand j’allais voir mes parents presque tous les jours, quand il était en état de me recevoir car les effets secondaires étaient terribles. J’arrivais avec des nouvelles encourageantes de mes découvertes la nuit précédente, ce n’était plus venir le voir avant sa mort, c’était lui dire ce que nous allions entreprendre pour le sortir de là. ça s’est passé dès le milieu des séances de chimio je pense, avec la prise d’orthoplasiants (NDR : un orthoplasiant est une substance favorisant le développement des cellules normales, par exemple : vitamines C, A, E, B, magnésium, oligo-éléments, sélénium, aspirine, beta-carotène, flavonoïde…).

F. K. : En combien de temps après l’annonce du cancer, l’arrêt des séances de chimio et de rayons votre père a t-il été considéré comme en rémission ?

R. C. : On peut lire sur le compte rendu du pneumologue cité dans l’ouvrage, qu’un an après l’annonce de la maladie, il était question de rémission clinique. Bien sûr, sachant que je visais la guérison plus que la rémission, il n’a jamais cessé tous les protocoles naturels, les compléments, le mode de vie. Quel intérêt de mener une guerre à cette maladie, si c’est pour reprendre de mauvaises habitudes ?

F. K. : Avec prudence, vous vous refusez de juger vous-même le corps médical en laissant le soin au lecteur de se faire sa propre opinion à la lecture de votre récit. Cependant on ne peut qu’être frappé par la réaction des médecins lorsqu’ils ont dû admettre, au vu des résultats, la complète rémission de votre père. Que vous ont-ils dit exactement ?

R. C. : Ils ont demandé à mes parents quelle était la part de réussite attribuée à leurs soins plutôt qu’aux méthodes complémentaires sur lesquelles nous nous étions appuyés. Ils n’ont jamais voulu écouter notre histoire, ils l’ont simplement entendu, nous avons donc simplement eu plus de chance que prévu, d’après eux.

F. K. : Pourtant c’est avec l’application du protocole officiel qu’ils lui prédisaient un an ou deux de survie, et dans quel état j’imagine !

R. C. : J’ai le droit à un Joker?

F. K. : Le nombre de cancers évolue de telle façon qu’on dit que 1 homme sur deux et 1 femme sur 3 seront touchés par le cancer au cours de leur vie. La généralisation des thérapies complémentaires permettrait sans aucun doute épargner de nombreuses vies comme cela a d’ailleurs été démontré par l’étude SU.VI.MAX. Les résistances sont tenaces… mais pas insurmontables.

R. C. : Ce fut en effet ma façon de penser, sinon j’aurais jugé inutile de mener un combat parallèle. Le problème pour nous, le grand public, c’est de devoir accepter d’aller chercher nous-mêmes des solutions, les informations capitales. C’est le rôle du médecin de famille de vous parler du SUVIMAX, ce devrait même parfois être rappelé en ouverture du journal de 20h, comme tout ce qui appartient à la prévention active. Au lieu de ça, on vend des sodas en affichant de ne pas manger trop gras et trop sucré histoire d’être un peu déculpabilisé.

F. K. : Quand on voit votre père sur la couverture du livre, à nouveau plein de vitalité comme il l’avait toujours été, quel plus beau cadeau la vie pouvait vous apporter ! Mais j’imagine que ni lui, ni vous, ni votre proche entourage ne sortez indemnes de cette expérience vécue. Quels sont les principaux enseignements que vous en tirez au final ?

R. C. : Oui c’est en effet une récompense en or. Mon père faisait cette planche crocodile depuis tout jeune, et bien sûr, cette photo après la maladie, est un retour en arrière, un retour vers la santé. Je retire de tout cela une tonne d’enseignements : j’ai découvert le prix de la santé, je sais que nous ne sommes pas invincibles, je sais profiter de moments très simples, juste à l’idée de me dire qu’autour de moi personne n’est malade, et je sais aujourd’hui que mon mode de vie jouera pour beaucoup, sur l’avenir. Je le répète partout, et même si je ne suis pas exemplaire, je vise la prévention, et j’incite ceux que j’apprécie à penser ainsi.

F. K. : Quel voeu formez-vous avec la publication de ce livre  ?

R. C. : Ce livre est un condensé de milliers de recherches, pour aller droit au but dans une démarche de guérison. S’il peut faire gagner du temps, aider un seul malade, l’effet boule de neige serait une façon de faire circuler la vérité, c’est l’essentiel.

F. K. :  Raphaël, je vous remercie infiniment d’avoir eu ce sens du partage en écrivant ce livre dont j’espère la diffusion sera la plus large possible, pour que plus personne ne puisse dire : « je ne savais pas que c’était possible ».

R. C. : Les fumeurs savent de nos jours ce qu’ils font en allant à l’encontre de preuves irréfutables du risque encouru, c’est vrai que j’aimerais tout autant que les gens qui se refusent à prendre des orthoplasiants et de soigner leurs alimentation, ne le fassent pas parce qu’ils ne le savent pas, mais parce que c’est un choix délibéré de négliger leur santé. Merci à vous de m’aider dans cette démarche.

*

*          *

On le voit, les résistances sont multiples et puissantes en France (et sans doute dans de nombreux pays).

Le discours officiel reste toujours franchement opposé à la généralisation des compléments alimentaires, malgré l’apport de l’étude SUVIMAX. Lancée en 1994 sur une durée de huit ans, cette étude a porté sur une population de 13.000 hommes et femmes et l’une des conclusions « dérangeantes » est que les hommes complémentés (notamment en vitamines, zinc, sélénium, anti-oxydants) ont eu une mortalité par cancer diminuée de 31%, ce qui est énorme. Il est difficilement compréhensible pour les citoyens que nous sommes tous de constater qu’aucune action concrète de politique de prévention publique à grande échelle n’ait été lancée en application de ces résultats.

Il n’y aura finalement que les citoyens eux-mêmes qui pourront, individuellement, s’approprier tous ces savoirs non promus par les autorités, comme le protocole de prévention active contre le cancer du Dr Gernez. Pour votre information, ce protocole est en cours d’adaptation par des médecins et des naturopathes de sorte que tout un chacun aura la possibilité de le pratiquer chez lui.

Portez vous bien !

Source:

 Florian KAPLAR
© Naturopathie Passion

 

jeudi 15 août 2013

Être altruiste, c’est bon pour la santé des gènes

Être altruiste, c’est bon pour la santé des gènes

En analysant l’effet des émotions sur l’expression des gènes, des chercheurs américains ont fait une découverte étonnante : la démarche suivie pour atteindre le bonheur influence notre génome. Les sentiments altruistes encouragent l’expression de gènes favorables à la santé, alors que les émotions égoïstes font l’inverse.

D’après une étude, le bonheur serait bon pour les gènes... à condition d'être heureux pour les autres. © Stuck in Customs, Flickr, cc by nc sa 2.0

Comment peut-on être heureux ? Selon l’auteure française Louise de Vilmorin, le bonheur serait avant tout une disposition de l'esprit. Certaines personnes sont en effet épanouies grâce aux petits plaisirs simples de la vie, alors que d’autres sont éternellement insatisfaites.
Deux voies principales permettraient de développer le bien-être. La première, l’hédonisme, consiste à cultiver les émotions et les attitudes positives afin de se sentir bien dans sa peau. La seconde, l’eudémonisme, est pour sa part plutôt fondée sur la recherche du bonheur chez l’autre, comme c’est le cas pour les personnes qui effectuent du bénévolat ou des missions humanitaires. Dans les deux situations, les individus développent un sentiment de satisfaction qui participe à leur épanouissement personnel.
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». Cette citation de François-Marie Arouet, dit Voltaire, est aujourd’hui appuyée par la science.
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ». Cette citation de François-Marie Arouet, dit Voltaire, est aujourd’hui appuyée par la science. © Wikimedia Commons, DP
Le bonheur est une émotion qui va pourtant bien plus loin que le simple aspect psychologique. Au XVIIIe siècle, Voltaire avait affirmé qu’être heureux était bon pour la santé. Plusieurs études ont depuis montré qu’il avait vu juste, et que le bonheur influence différents paramètres physiologiques comme l’activité cardiaque, la durée de la vie et la défense face aux infections. Cependant, les mécanismes impliqués dans cette connexion restent pour le moment obscurs. Une équipe de l’université de Californie à Los Angeles vient éclaircir une part de ce mystère. Leurs résultats, publiés dans la revue Pnas, montrent que le fait et la manière d’être heureux conditionnent l’expression des gènes et le fonctionnement des cellules.

Le bonheur est bénéfique pour l'organisme… à condition d’être généreux

Des travaux précédents ont montré que les sentiments négatifs comme la peur ou le désarroi modifiaient l’expression des gènes dans les cellules immunitaires. Le profil génétique qui en résulte, appelé « profil transcriptionnel face à l’adversité » (conserved transcriptional response to adversity, CTRA), est caractérisé par une augmentation de l’expression des gènes impliqués dans la réponse inflammatoire et une diminution pour ceux jouant un rôle dans la réponse antivirale.
Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont pris un angle différent et ont analysé l’effet d’émotions positives sur le profil CTRA. Pour cela, ils ont recruté 80 adultes, considérés comme heureux eudémoniques « altruistes » ou hédonismes « égoïstes », et ont analysé l’expression génomique de leurs cellules immunitaires. Leurs résultats sont assez surprenants, puisque les narcissiques et les généreux ont des profils CTRA opposés. En effet, contrairement aux émotions négatives, le bonheur charitable induit une baisse de l’expression des gènes de l’inflammation et une hausse de celle des gènes antiviraux. En revanche, les heureux centrés sur eux-mêmes présentent un profil CTRA similaire à celui provoqué par des sentiments noirs.
« Les deux types de personnes sont sur le même plan émotionnel, mais leurs profils d’expression génétique sont différents, explique Steven Cole, le directeur de l’équipe de recherche. Le génome humain serait donc plus sensible à la manière dont nous atteignons le bonheur que notre cerveau lui-même. »

Mon Docteur indien

Magnifique documentaire passé sur Arte.

A voir et à méditer.


http://youtu.be/e_Z5Tt0ompQ

vendredi 9 août 2013

Santé : gare aux citrons non bio

Le jus de citron est incontournable dans nos plats d'été. Mais si les citrons ne sont pas bio, ils peuvent avoir été traités par deux pesticides toxiques pour la santé dont l'un est considéré comme cancérogène.

 Santé : gare aux citrons non bio Pour éviter que les citrons non bio pourrissent, deux pesticides (fongicides) peuvent être utilisés pour le traitement de surface: l'imazalil ou dichlorophényl(éthyl) imidazole et le thiabendazole (E233).

Or l'Environmental Protection Agency des Etats Unis a classé l'imazalil comme cancérogène probable, toxique pour la reproduction et neurotoxique, ce qui est particulièrement grave chez les enfants en pleine croissance. Et ils sont aussi toxiques pour l'environnement.
Sans être classé comme produit mutagène ou cancérogène le thiabendazole est également un produit toxique pour la santé humaine et l'environnement. Il peut provoquer des troubles digestifs ( nausées , vomissements, diarrhées...).

Alors si vous ne trouvez pas de citrons bio renseignez-vous bien en lisant les étiquettes, ou en interrogeant le vendeur sans vous contenter de vagues explications. Dans le doute un jus de citron bio en flacon est préférable, tout particulièrement pour les enfants.

Ces deux produits sont également utilisés pour le traitement de surface de nombreux autres agrumes comme les mandarines et les oranges, les bananes, mais aussi les pommes de terre.

Mathilde Emery
Bioaddict.fr

dimanche 4 août 2013

La curcumine anti cancer(incroyable).flv

Tu vois un naturopathe?

Article paru dans L'express

Par et Claire Estagnasié, publié le

"Tu vois un naturopathe ?"

Consulter un homéopathe, un ostéopathe, un acupuncteur, c'est banal. Désormais, pour être original, il faut se rendre chez le naturopathe. A ses risques et périls.

"Tu vois un naturopathe ?"
Isabel a ouvert son cabinet à Paris au-dessus du magasin bio où elle travaille.
M. Chaumel/DIVERGENCE pour L'Express
Ceux qui consultent un naturopathe ne le crient pas sur tous les toits. Avant de se dévoiler auprès de leurs amis, les adeptes de cette discipline non homologuée tâtent d'abord le terrain, vérifient si ceux-ci fréquentent les magasins bio, s'ils ont une opinion favorable à l'homéopathie, s'ils traquent, comme eux, la mention "huile de palme" au dos des paquets de biscuits. Car, sinon, la sanction est immédiate, comme le raconte Isabelle, qui s'est heurtée, plusieurs fois, à l'incompréhension: "Toi, tu vois un naturopathe? Mais ce sont des charlatans!" Pourtant, le cercle des initiés ne cesse de s'agrandir, à en juger par le nombre croissant de professionnels se revendiquant aujourd'hui de cette spécialité. Ils sont désormais 500 affiliés au registre des naturopathes (1), géré par les établissements qui organisent les formations. Et un millier d'autres exercent hors de ce cadre, selon Daniel Kieffer, directeur de la principale école, le Collège européen de naturopathie traditionnelle holistique (Cenatho).

Un phénomène limité aux citadins aisés et branchés? Pas du tout. Pour un naturopathe des villes qui se vante, sur son site, d'exercer "dans les spas de différents palaces parisiens", on trouve aussi un naturopathe des champs comme Guy Lalière, dont les clients viennent de partout en Auvergne et de tous les milieux sociaux. En majorité féminine, la clientèle se tourne généralement vers cette discipline quand elle s'est déjà familiarisée avec des médecines douces bien établies, comme l'ostéopathie ou l'acupuncture. La naturopathie, avec sa réputation un brin sulfureuse, constitue l'étape d'après. Elle représente la prise de risque que l'on s'autorise, après avoir trouvé son salut dans les alternatives à la médecine classique et ressenti le besoin de pousser plus loin.

D'un praticien à l'autre, le discours varie...

Marion, étudiante à Strasbourg et écolo convaincue, est arrivée à la naturopathie par son médecin homéopathe. Devant ses problèmes de circulation, il lui a conseillé de consulter... son épouse, formée à cette discipline. Claire, journaliste à Paris, soigne ses bobos et ceux de ses enfants avec des huiles essentielles. Un après-midi où cette adepte du bio se réapprovisionnait dans la boutique de son quartier, la responsable du magasin, Isabel, à la fois naturopathe et phytothérapeute, lui a proposé une consultation dans son cabinet, à l'étage. Depuis, la jeune femme y retourne une ou deux fois par an. Enfin, beaucoup se laissent tenter par cette approche thérapeutique dans l'espoir de résoudre leurs problèmes de poids.
Mais qu'est-ce, au juste, qu'un naturopathe? "Un éducateur de santé, répond Daniel Kieffer. Nous délivrons des conseils sur l'alimentation, l'hygiène corporelle, la gestion du stress, le contact avec les éléments naturels, la qualité du sommeil ou de la respiration, et nous apprenons à nos clients à avoir une conscience écologique. Cela peut aller jusqu'à les accompagner faire leurs courses dans les magasins bio, pour leur montrer comment lire les étiquettes." Certains d'entre eux se sont également formés aux plantes médicinales. "La naturopathie ne pose pas de diagnostic et ne propose pas de traitement de maladie", précise Daniel Kieffer. De 10 à 20% des praticiens viennent cependant du secteur médical ou paramédical, selon lui. Ruth, installée à Troyes (Aube) depuis treize ans, a ainsi constaté que sa "qualité d'infirmière rassurait les clients".
Certains s'intitulent "coach en hygiène de vie". D'un praticien à l'autre, le discours varie en fonction des qualifications et... de l'imagination, la profession n'étant pas réglementée. L'un prône les "cures de détoxination" ; un autre "enseigne les lois de la nature" et propose d'"acquérir cette force vitale qui permet l'auto-guérison". La séance coûte en général de 50 à 100 euros et dure entre une heure et une heure et demie.
Qu'en disent les clients? Didier, 49 ans, famille d'accueil du côté de Reims, a radicalement changé son mode d'alimentation après avoir consulté sa naturopathe pour la première fois, il y a cinq ans. Il a remplacé les quiches par des légumes, la viande rouge par de la viande blanche, le sucre par du sirop de riz. Une fois par semaine, il dîne d'un bouillon de légumes et d'une compote. "Je consulte ma naturopathe tous les six mois à peu près, dès que je sens que je manque de vitalité", confie-t-il. Il dépense jus-qu'à 150 euros par mois en appliquant ses conseils, une note qui grimpe vite à cause du prix des huiles essentielles.
L'expérience de Marion, l'étudiante de Strasbourg, montre que le dérapage n'est pas exclu. Ses problèmes de circulation ont disparu, dit-elle, depuis qu'elle mange salé le matin, évite les sucres, les graisses animales et boit des infusions de cassis. Mais elle s'étonne encore que sa naturopathe lui ait conseillé d'arrêter la pilule contraceptive pour passer à la méthode des températures, connue pour son manque de fiabilité. "Je ne voulais plus me gaver d'hormones, alors, en effet, j'ai arrêté la pilule, déclare-t-elle. Mais j'utilise quand même des préservatifs!"
De son côté, la commission d'enquête du Sénat qui s'est penchée sur l'influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé s'alarme de voir la naturopathie associée à l'iridologie, une technique controversée fondée sur la configuration de l'iris de l'oeil. Dans leur rapport du 3 avril 2013, les sénateurs émettent les plus grands doutes quant à l'affirmation des iridologues selon laquelle "les yeux marron prédisposent à des maladies telles que kystes, humeurs, calculs, troubles hépatiques ou pancréatiques"...

"Il existe aussi des puristes de la détox"

Pour sa part, le directeur du Cenatho affirme ne pas avoir connaissance de dérives graves ayant mis la santé de clients en danger. Mais il reconnaît que des naturopathes peuvent commettre des "maladresses". Un exemple? "Je vois par exemple des praticiens obsédés par les candidoses [des mycoses intestinales], une préoccupation qui nous vient des Etats-Unis, affirme Daniel Kieffer. Ils mettent leurs clients à la diète avec une éviction totale des fruits et des sucres pendant six mois à un an. Cela m'inquiète, car un tel régime est source de carences." Un autre exemple ? "Il existe aussi des puristes de la détox, qui prônent à l'excès l'hydrothérapie du côlon, ajoute-t-il. Leurs clients peuvent faire jus- qu'à 15 séances en six mois, alors que deux ou trois séances à quelques semaines d'intervalle suffisent." Si c'est le directeur du Cenatho qui le dit...