La santé autrement grâce à des techniques naturelles

La naturopathie, fondée sur le principe de l'énergie vitale de l'organisme, vise à préserver et optimiser la santé globale de l'individu, sa qualité de vie, ainsi qu'à permettre à l'organisme de s'auto-régénerer par des moyens naturels (aliments, eau, air, terre, exercices, relaxation, soleil, argile...)


dimanche 24 mai 2015

Le lait de vache, un poison pour l’humain


Article du site: http://vitacru.com


Extrait tiré du livre d’Albert Cohen

Le lait, au fil des ans, malgré sa blancheur, est devenu pour les cellules de notre corps l’équivalent des marées noires qui se sont déversées des bateaux pétroliers échoués sur les côtes !
Au départ, le lait est déjà un aliment totalement inadapté à l’homme. Il élève le cholestérol sanguin et les graisses du sang parce qu’il contient du cholestérol et des graisses polyinsaturés.
laitSi vous consommez autant de produits laitiers qu’un américain moyen, vous absorberez une quantité de cholestérol équivalente à celle de 53 tranches de lard quotidiennes. Si vous avez 54 ans, vous avez suivi ce régime pendant 52 ans, ce qui correspond à 19 345 tranches de lard par an, soit en tout plus d’un million de tranches de lard !
N’est-il pas extraordinaire qu’un corps humain puisse résister à une telle avalanche de graisses ?
Le lait est trop riche en protéines, qui pour être éliminées par le corps, obligent celui-ci à mobiliser son calcium. Du coup, les produits laitiers que les personnes âgées absorbent sont l’une des causes principales de l’ostéoporose ! La pasteurisation et l’upérisation en font un produit dénaturé et biocidique (aliment destructeur de vie). Le lait contient 300 fois plus de caséine que le lait maternel. Cette caséine est une colle puissante qui encrasse l’organisme de façon dramatique.
Les 80% des protéines du lait et du fromage sont constitués de caséine, qui est une puissante colle, celle qui fait notamment tenir les étiquettes sur les bouteilles de bière. Essayez d’arracher une des ces étiquettes et vous verrez la force de cette colle ! On utilise aussi la caséine pour coller les meubles !!!
Pensez à ce que cette colle peut provoquer dans votre organisme. Comme la caséine est une protéine étrangère, le corps crée des anticorps pour la neutraliser. Cette réaction antigène-anticorps fait sécréter de l’histamine et engendre une intense production de mucus, voire de pus. De nombreux chercheurs pensent que la caséine est la principale substance responsable des inflammations articulaires que l’on voit dans les arthrites rhumatoïdes. Cela expliquerait pourquoi la suppression de tout produit laitier permet la plupart du temps une guérison rapide de ces affections.
La multinationale Monsanto a produit une hormone de croissance destinée à augmenter la production de lait.
Grâce à ses bénéfices colossaux, elle a pu soudoyer les autorités sanitaires et politiques pour qu’elles laissent mettre sur le marché ce produit sans avoir évalué sa toxicité.
Les éleveurs auxquels on a imposé cette hormone se sont retrouvés avec des vaches qui produisaient presque 50 litres de lait par jour (auparavant, elles en donnaient moins de 10 litres) mais faisaient des infections nombreuses et ils ont dû utiliser des antibiotiques en quantité.
Les taux d’antibiotiques dans le lait sont 100 fois plus élevés qu’il y a quelques années et les autorités sanitaires se sont contentées d’élever les normes limites autorisées.
Aux U.S.A, sur les vingt trois mille tonnes d’antibiotiques fabriqués chaque année, près de la moitié est utilisée pour le bétail ! Cette administration de doses thérapeutiques d’antibiotiques au bétail crée de plus en plus de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques, ce qui pose un problème de santé publique de plus en plus grave.
Quand vous buvez du lait ou mangez un yaourt, vous ne vous doutez pas que vous êtes en train d’absorber des antibiotiques qui vont détruire votre flore intestinale et affaiblir votre système immunitaire. De plus, si vous êtes allergique à un antibiotique comme la pénicilline, vous risquez de tomber malade sans comprendre que vous en avez absorbé à votre insu.
Il est hallucinant de constater qu’aux U.S.A 80% des vaches souffrent de leucémie. Le lait de ces vaches est il sans danger pour l’homme ?
Quand les études scientifiques ont montré que cette hormone de croissance stimulait, chez l’homme, le développement de cancers, l’association des médecins américains, l’O.M.S et les autorités sanitaires ont préféré fermer les yeux car les intérêts économiques passent avant la santé des populations. Depuis 1994, année où l’hormone de croissance obtenue par génie génétique fut autorisée pour stimuler la production des vaches laitières, une véritable épidémie de cancers lymphatiques a frappé les U.S.A
Ce type de cancer, rare jusqu’alors, tue plus que les cancers du sein, de la prostate, du pancréas et des organes génitaux réunis.
Les citoyens américains sont devenus, sans le savoir, des cobayes qui absorbent de l’hormone de croissance à travers les produits laitiers dont ils consomment 90 milliards de kilos chaque année.
Avec la passion d’un détective, Cohen, « l’homme anti lait », a mis en évidence, de façon irréfutable parce que prouvée par des documents officiels, la façon dont le public américain a été trompé. Au lieu de faire connaître les facteurs nutritionnels qui créent ou favorisent le cancer, on a continué à détruire les tumeurs avec la chirurgie et la chimiothérapie.
C’est plus rentable, n’est ce pas ?
Alors qu’aux U.S.A, du temps de nos parents, explique Cohen, une femme sur vingt était atteinte de cancer du sein, aujourd’hui une femme sur trois est touchée!
Quand on pense aux milliers d’enfants souffrant de leucémie et traités par des chimiothérapies toxiques, on a le cœur brisé devant tant d’inconscience. Le célèbre Docteur Spock, le pédiatre le plus connu des U.S.A a écrit sur le dos de couverture du livre de Cohen : « le lait de vache a été vendu par le passé comme un aliment parfait. Nous voyons maintenant que ce n’est pas du tout un aliment parfait et le gouvernement ne devrait pas soutenir ceux qui veulent encore le faire croire. »
On découvre ainsi que la civilisation moderne (et surtout les U.S.A, qui en sont le pays phare) est dirigée par des lobbies dangereux pour la santé publique, lobbies qui ont infiltré les administrations et trompé le public depuis des années par des publicités mensongères.
Ainsi, Nestlé, affirme dans sa publicité pour les produits pour bébés, que « provenant des cultures contrôlées en permanence par les spécialistes Nestlé, tous ces produits sont exempts de substances nocives. L’enfant reçoit ainsi, en tout sécurité, une alimentation dont la densité nutritionnelle correspond parfaitement à ses besoins ».
Stupéfiantes contre-vérités !
Pourtant certains des médecins et des scientifiques qui travaillent dans cette grande multinationale n’ignorent pas les informations que nous citons. Mais ils sont tenus de garder le silence pour ne pas perdre leur poste. Ainsi, sont perpétrés les mythes officiels qui correspondent aux impératifs du profit économique.
Les multinationales de l’alimentation industrielle et de la chimie existent et prospèrent parce que nous achetons leurs produits.
Si nous ne voulons pas être sacrifiés sur l’autel de leur inconscience, il est temps de nous éveiller aux lois de l’alimentation végétale, variée et vivante, qui permet de vivre en pleine santé, plutôt que de souffrir sans cesse de constipation, d’allergies, de douleurs, de raideurs, de cancers, de diabète et de ces mille et un troubles qui montrent tout simplement que notre organisme est intoxiqué.
Il faut 5 kilos de lait pour faire un kilo de fromage, la concentration des hormones contenues dans le lait est importante. Or, chaque goutte de lait contient 59 hormones différentes, comme des oestrogènes, de la progestérone, de la prolactine…Pouvez vous imaginer les effets que ces hormones peuvent avoir sur la santé physique et mentale des populations ?
Le 40% des aliments consommés par les américains sont du lait, des produits laitiers sous forme d’ice cream, de yoghourts, de fromages et autres dérivés. Un kilo de fromage peut contenir vingt fois la quantité d’hormones qui se trouve dans un kilo de lait.
Robert Cohen s’est écrié : « le lait, c’est surtout de la colle, des hormones et du pus ! »
Il a même découvert que les végétariens qui consomment des produits laitiers, les juifs et les musulmans seront étonnés d’apprendre qu’aux U.S.A, il mangent du cochon sans le savoir ! En effet, la vitamine D2 qui était ajoutée au lait (et qui provenait d’un mélange d’algues et de bactéries exposé à la lumière ultraviolette) a été remplacée, parce qu’elle donnait un goût amer aux produits laitiers, par de la vitamine D3 qui est extraite de la peau ou du cerveau de porcs !
Le lactose des produits laitiers stimule l’absorption de calcium par l’intestin, et ce calcium va durcir la paroi des artères, où se déposent déjà le cholestérol et las acides gras saturés des aliments d’origine animale. En plus de tous le problèmes décrits, le lait présente une vraie poubelle puisque la vache concentre tous les pesticides, herbicides et poisons qui sont contenus dans l’herbe ou les granulés qu’elle mange.
Pour terminer voici un vidéo du Pr. Henri Joyeux, cancérologue et chirurgien digestif qui nous explique pourquoi le lait ne doit pas être consommé.

lundi 18 mai 2015

Comment limiter la rhinite allergique saisonnière


 


Un bon récap' trouvé sur le site de Nana-turopathe.com

19 mai 2015


rhinite-allergique
Le printemps est de retour mais pas que…c’est aussi le retour des rhinites saisonnières et les sensibilités aux pneumo-allergènes. Bénin à la base, ces troubles allergique peuvent parfois évoluer vers des formes plus graves comme des chocs anaphylactiques.
L’OMS estime à plus de 400 millions de personnes souffrant de rhinite allergique. Les allergènes le plus mis en cause dans ce type de problème sont les pneumo-allergènes sous-entendu les allergènes inhalés. Il est bon de savoir que la prise en charge de ces troubles est souvent insuffisante et inadaptée.

La rhinite allergique kesako ?

La rhinite allergique est le résultat d’une réaction exagérée et inappropriée de notre système immunitaire face à un agent inoffensif de notre environnement. La rhinite allergique regroupe un ensemble de symptômes très désagréables et irritants :
  • Obstructions des voies nasales
  • Hydrorrhées (nez qui coule)
  • Rougeurs des yeux et larmoiements
  • Eternuements à répétition
  • Maux de tête
  • Fatigue etc….
Les conséquences sur la qualité de vie et sur les activités quotidiennes sont importantes jouant même sur les résultats scolaires ou professionnels.
L’installation de cette pathologie se fait en deux temps. Le premier temps est la mise en contact avec l’allergène. L’allergène est présenté à tort au système immunitaire. Il est reconnu par les cellules immunocompétentes. C’est qu on appelle la phase de sensibilisation. Il s’en suit une production d’anticorps et une libération de substances irritantes (histamine, éléments d’inflammation, etc…) qui créent les manifestations allergiques. Dans le cas de la rhinite, il est constaté un déséquilibre dans l’immunité en faveur de la voie TH2 (productrice d’anticorps). Le système immunitaire perd sa tolérance à l’égard du monde extérieur. 

Les Facteurs prédisposants 

La rhinite est liés certes à des facteurs génétiques mais aussi environnementaux et au mode de vie.
Les bébés nés au printemps peuvent développer un sensibilité aux pollens à cause de leur immaturité immunitaire. La pollution atmosphérique avec les particules diesel exacerbent les allergies respiratoires.
pollen
Le lien moins évident mais bien réel, ce sont les troubles du microbiote intestinal et de sa relation aux maladies allergiques. Le déséquilibre de la flore intestinale empêche l’optimisation des mécanismes de la tolérance oral. Il est aussi capable d’augmenter la réactivité des anticorps de la voie TH2. L’abus de sucre industriel et les intolérances alimentaires surtout aux produits laitiers de vaches encouragent la dysbiose intestinale. Le stress par le biais de l’augmentation du cortisol peut favoriser la sensibilité à notre environnement.

Conseils naturo pratiques 

Pour diminuer la sévérité des symptômes ainsi que le sévérité de la crise :

Pensez au plantain, au romarin et à l’oignon (quercetine). Extraits de plantes que l’on trouve facilement en gélule. Ces Trois plantes agissent comme des anti-histaminiques. Ils sont anti-inflammatoires. Ils améliorent l’ensemble des symptômes et en particulier les rougeurs et les démangeaisons du nez et des yeux, les éternuements et le larmoiement.

oignon


Modulez le terrain :

Limitez les apports alimentaires de produits laitiers de vache. Ils sont souvent à l’origine de troubles immunitaires chroniques. D’autres aliments peuvent ne pas être tolérés par l’organisme (Ex : les fruits à coque, le soja, les gluten, etc.)
Pensez à rajouter des oméga 3 dans l’assiette. La consommation régulière d’huile pression à froid (Colza, cameline, carthame, etc..) et de poissons gras (sardines, maquereaux)  a un effet protecteur sur les pathologies allergiques. Les Oméga 3 diminuent la sensibilité aux allergènes et  sont aussi très anti-inflammatoires.
huiles vegetales
L’apport régulier en fruits et légumes apporte un large panel de vitamines et minéraux qui favorisent les réactions épigénétiques source de bonne santé.
Rééquilibrez la flore intestinale (le microbiote) avec des probiotiques. L’équilibrage de la flore intestinale par ces micro-organismes vivants peuvent prévenir les rhinites, diminuer la fréquence et l’intensité des symptômes, soutenir la modulation du système immunitaire en faveur d’un équilibrage entre la voie TH1 et la voie TH2
Attention à la carence en vitamines D. Elle peut aggraver le dysfonctionnement immunitaire et diminuer la capacité respiratoire.
Le magnésium participe à réduire lui aussi l’hypersensibilité de nos cellules aux stimulis extérieurs.
Prenez le temps de vous poser, de vous choyer pour limiter le stress…

mercredi 6 mai 2015

Ni “cons-sommateurs”, ni cobayes

Con-sommateurs cobayes Lettre Professeur Joyeux

Notre civilisation est à un tournant

Deux choix sont possibles en matière de consommation quand il s’agit de s’alimenter.
  1. Celui des aliments issus de l’industrialisation à outrance avec l’agriculture productiviste qui produit pas cher avec des rendements énormes.
  2. Celui des aliments issus d’une agriculture progressivement raisonnable évoluant vers le bio, la biodynamie, produisant plus cher avec des rendements faibles.
Si je ne vous en dis pas plus, il est fort probable que beaucoup d’entre vous optiez pour le premier choix.
Pourtant, des différences essentielles apparaissent chaque jour plus nettement. Elles concernent d’abord les moyens mis en œuvre.
  • Le premier choix a besoin d’une mécanisation intensive et crée peu d’emplois. Le laboureur est soit masqué et casqué, soit dans une cabine isolée (parce qu’il ne veut pas respirer ce qu’il donne à la terre), climatisée, informatisée, avec une machine qui marchera bientôt sans pilote. C’est le progrès me direz-vous.
  • Le deuxième choix crée des emplois qu’il faut bien rémunérer, ce qui se répercute logiquement sur le produit fini. L’idéal est de le vendre à proximité pour éviter les nombreux intermédiaires qui prennent leur pourcentage au passage. C’est archaïque, me direz-vous. `
Curieusement, les super et hypermarchés développent des rayons BIO, mais il est difficile de les conseiller quand on voit des miels bio de Chine ou des figues bio de Turquie achetés à des prix défiants toute concurrence, et dont la qualité bio est surtout sur l’étiquette…
Une grande différence est que l’agriculture productiviste utilise des phytosanitaires qui ne sont autres que des chemicals, des produits chimiques, pesticides-insecticides-fungicides dangereux pour la santé humaine. Evidemment, les industriels ne vous le diront pas, ils vous diront même l’inverse en affirmant que le choix N°1 est la seule façon de réduire la faim dans le monde. Belle générosité si elle n’était pas orientée d’abord vers leurs poches, avec l’aide de la bourse.
On se moque de nous en prenant les consommateurs pour des cobayes. Les scientifiques se réveillent quand ils ont vraiment la parole libre.
C’est le cas de nombreux ingénieurs agronomes arrivés à la retraite, comme j’ai pu le constater après le Grenelle de l’Environnement auquel j’ai participé.
Mon collègue britannique le Pr. John Beddington (nous avons le même âge), spécialiste de la gestion des ressources naturelles et « conseiller scientifique en chef » du gouvernement Anglais, a sonné le tocsin.
Dans un discours officiel [2] il estimait :
« le monde, sans de profonds et rapides changements de comportements individuels et collectifs, va vers un collapsus écologique et économique global qu’il compare à un ouragan parfait (économique, social et environnemental), qui se concrétisera vers 2030, donc dans 15 ans. Ce scénario associe conjointement une crise alimentaire, sanitaire et sociale, une crise énergétique et une crise écologique majeure caractérisées par un effondrement brutal des écosystèmes, à l’échelle de la biosphère, c’est-à-dire de la planète toute entière, et dépassant les capacités de résilience écologique de la biosphère (à court, moyen ou long terme). » 
Il ajoute :
« Cette situation explosive représente la plus grande menace pour la stabilité et la paix mondiale qui ait jamais existé. Des centaines de millions d’hommes et de femmes vivent dans les régions les plus exposées et n’auront pas d’autre choix que de partir pour tenter de survivre ailleurs. Les sources de conflits, d’épidémies, de guerres seront innombrables… et jusqu’à présent l’humanité n’a encore jamais apporté la preuve qu’elle savait gérer ce genre de situation. » 
Que faire ? Attendre 15 ans les bras croisés ou réveiller les consommateurs exploités ? Attendre de voir plus de cancers chez des sujets jeunes – c’est le cas déjà aujourd’hui – en annonçant aux familles qu’on ne connaît pas les causes et qu’on les cherche sans les chercher vraiment ?
Avec le tout-génétique, on a voulu faire mieux que la nature et cela dans tous les domaines de l’humain [3]. La déconstruction de tous les modèles rationnels qui consiste à tout détruire, pensée par les philosophes brillants – Dérida, Foucault, Deleuze et bien d’autres – perturbés dans leur vie intime, obsédés par la mort, valorisés par des médias philosophiquement incompétents pour suivre la mode, conduit l’humanité au suicide.

Les pesticides de Monsanto et autres lobbies [4] très puissants ravagent notre santé et notre planète

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) basé à Lyon, agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), vient enfin de classer cinq pesticides dont le fameux Roundup, via son principe actif le glyphosate, comme cancérogènes « probables » ou « possibles ».
La prudence exige de minimiser les risques puisque ces produits sont largement utilisés et répandus dans les environnements agricoles.
On qualifie de probable et de possible quand c’est certain. Pour ne « pas faire peur ».
« Le glyphosate, présent notamment dans le Roundup, est classé cancérogène “probable chez l’homme” (groupe 2A), même si “les preuves sont limitées” en ce qui concerne la survenue d’un lymphome non Hodgkinien ou d’un cancer de la prostate », souligne le CIRC.
Les études d’exposition des agriculteurs menées aux États-Unis, au Canada ou en Suède, publiées depuis 2001, sont enfin suffisantes pour modifier la classification, établie en 1991, où le Roundup a été sorti de la catégorie des cancérogènes pour l’homme (en 1985, une première évaluation l’avait placé dans les « cancérogènes possibles »). Il fallait attendre des catastrophes de santé pour oser le dire !
La production et la vente de Roundup ont explosé depuis l’introduction de cultures génétiquement modifiées (AGM = Aliments génétiquement modifiés [5]).
En plus de l’agriculture, ce produit fortement toxique est utilisé dans les forêts et chez les particuliers dans leur jardin pour qu’ils n’aient pas à se baisser pour supprimer quelques mauvaises herbes.
Le glyphosate a été retrouvé dans l’air, dans l’eau et dans la nourriture, selon le CIRC qui précise que la population est notamment exposée lorsqu’elle habite à côté de zones traitées, même si les niveaux d’exposition observés sont « généralement bas ».
Cette nouvelle classification prend aussi en compte des études expérimentales chez l’animal. Le Roundup est le« désherbant le plus utilisé au monde », souligne l’association Générations futures qui se félicite de cette évaluation « qui reconnaît la dangerosité avérée du glyphosate ».
Les quatre autres sont les insecticides tels que le malathionle diazinon, le tetrachlorvinphos et le parathion. Les deux premiers sont classés dans le groupe 2A des cancérogènes probables avec, comme pour le glyphosate, des « preuves limitées » dans la survenue des lymphomes non hodgkiniens et des cancers de la prostate pour le premier, du poumon pour le second.
Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l’objet d’interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, ont été classés dans le groupe 2B des cancérogènes « possibles » au vu des données chez l’animal.
Fin mars de cette année, la revue très reconnue Human Reproduction [6] affirmait que les pesticides réduisent de plus de 50 % le nombre de spermatozoïdes (86 millions par éjaculat contre 171 millions).
Tout ceci vient enrichir la longue liste des produits démontrés dangereux pour notre santé :
  • La saccharine, édulcorant artificiel, officiellement cancérogène pour la vessie qui a été largement et longuement utilisée dans les sodas et cocas light.
  • Les PCB (polychlorobiphényles) fluides de refroidissement pour les transformateurs électriques, les condensateurs et les moteurs électriques, vrais cancérogènes chez les animaux et l’homme, des maladies du foie, des troubles neurologiques, (l’autisme) et le cancer.
  • Le polystyrène, largement utilisé dans les emballages alimentaires dont la production génère d’énormes déchets.
  • Le DDT, l’insecticide pour lutter contre les moustiques vecteurs du paludisme, perturbateur endocrinien interdit dans tous les États-Unis.
  • La dioxine, l’un des précurseurs de l’agent Orange s’accumule dans la chaîne alimentaire, principalement dans les tissus adipeux des animaux et des hommes.
  • L’Agent Orange, herbicide défoliant largement utilisé pendant la guerre du Vietnam (400 000 personnes tuées ou mutilées, 500 000 enfants nés avec malformation et impact sur la santé de 3 millions de soldats américains et leurs familles). La formule de Monsanto avait des niveaux de dioxine bien supérieurs à l’Agent Orange produit par Dow Chemicals, l’autre fabricant.
  • L’engrais à base de pétrole, qui tue les micro-organismes bénéfiques à la terre.
  • Le Roundup, herbicide puissant qui éradique les mauvaises herbes du jour au lendemain, rapidement adopté par les agriculteurs qui réduisaient ainsi leur main-d’œuvre trop coûteuse. L’utilisation a augmenté quand Monsanto a introduit le «Roundup Ready » (résistant au glyphosate) pour les cultures, permettant aux agriculteurs de saturer tout le champ en désherbant sans tuer les cultures. Il est retrouvé dans les nappes phréatiques, les sols, les cours d’eau et même l’air et de plus en plus dans les aliments. Il a largement tué les papillons et de très nombreux cheptels d’abeilles.
  • L’aspartame, commercialisé sous le nom de NutraSweet, faux sucre dangereux à la longue pour les reins, le foie et même le cerveau, fortement présent dans tous les produits dits light.
  • L’hormone bovine de croissance (rBGH = Somatotropin = Hormone de croissance), injectée aux vaches laitières dopées pour produire plus de lait. Ainsi elles développent des pis gonflés, des mammites dont le pus se mélange au lait, imposant l’utilisation des antibiotiques. Les laits contenant les rBGH sont largement suspectés d’être en cause, chez l’humain, dans l’apparition de cancers du sein, de la prostate et du côlon.
  • Les cultures/OGM génétiquement modifiés, avec les graines conçues pour résister au Roundup.
Monsanto attaque évidemment toutes les études scientifiques en inondant – jamais gratuitement – les médias avec des demandes reconventionnelles d’organismes « indépendants », des scientifiques, des associations industrielles, des blogs, des médias sociaux parrainés, et des articles d’entreprises de relations publiques « privées » toutes créées, financées et dirigées par la multinationale [7].
J’ai été fort étonné de voir récemment la Ligue contre le Cancer valoriser les pesticides pour la santé. Je m’interroge quant à l’origine de tels écrits pour une organisation très riche qui en est encore au tabac et à l’alcool parmi les facteurs de risques de cancer.
  • Les semences Terminator, destinées à produire des graines stériles, ce qui impose d’en racheter chaque année. Cette semence n’est pas vendue sur le marché, mais Monsanto demande aux agriculteurs de signer un contrat pour ne pas conserver ou vendre les semences d’une année sur l’autre, ce qui les oblige à acheter de nouvelles semences.
Selon Organic Consumers Association :
« Il y a une corrélation directe entre notre approvisionnement en produits génétiquement modifiés et les 2 milliards de dollars que les États-Unis dépensent chaque année pour les soins médicaux, à savoir une épidémie de maladies chroniques liées à l’alimentation.
À la place des fruits, légumes, graines et animaux nourris à l’herbe bons pour la santé, les élevages industriels américains et les transformateurs alimentaires produisent une surabondance de malbouffe génétiquement modifiée qui provoque des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, le diabète et le cancer, soutenus par des subventions d’Etat, tandis que les agriculteurs biologiques ne reçoivent pas de telles subventions. »
La science manipulée n’est pas synonyme de bien commun, sauf pour les lobbies milliardaires, aux dépens d’une population manipulée, exploitée.
L’excellent film produit en France par Jupiter La Santé dans l’assiette [8] doit entrer dans toutes les familles. J’ai plusieurs fois animé des soirées après la projection de ce film et me suis rendu compte de l’impact majeur des informations qu’il apporte.

Il est urgent de trouver des solutions alternatives écologiques et de santé

Ces solutions existent. Elles sont créatrices d’emplois pour les jeunes, qui resteront en bonne santé. De plus en plus de jeunes couples s’installent et développent des produits d’une agriculture menée de manière écologique, biologique, biodynamique et développent de plus en plus la permaculture [9].
Ils mettent leurs produits sur les marchés de proximité, créent des contacts fructueux en termes humains et économiques.
Nul doute que nous ne pouvons plus nous laisser faire et manipuler par des exploiteurs qui pénètrent le monde des décideurs politiques dans les ministères, des représentants que nous avons élus de gauche comme de droite, à Paris et de plus en plus à Bruxelles. Ils ne sont pas au service du bien commun, de la collectivité.
Informer de plus en plus et de mieux en mieux, en organisant des journées spécifiques comme celle du 27 septembre prochain TransitionCitoyenne.org ou la journée Européenne d’action le 11 octobre CollectifStopTafta.org devient une nécessité.
Ecoutez aussi mon excellent collègue de l’université de Caen, le Pr Gilles-Eric Séralini dans l’émission La tête au carré sur France Inter : « OGM, pesticides et poisons cachés »
L’étude du CRIIGEN qu’il a menée, publiée en janvier 2014, précise que le Roundup en tant que tel n’a jamais été évalué avec ses adjuvants qui le rendent des centaines de fois plus nocif que sa substance active le glyphosate. Donc, si le glyphosate est maintenant considéré comme “cancérigène”, qu’est-ce que cela doit être pour le Roundup ? Ceci sans parler des effets cumulatifs et des effets cocktails qui, évidemment, ne sont pas évalués [10].

Consommateurs, pas cobayes !

Nous voulons la transparence concernant les OGM et AGM, que les produits soient étiquetés clairement et pas en caractères illisibles sans une loupe qui devrait être exigée à l’entrée des supermarchés.
Faudra-t-il confier l’enquête à Médiapart ? Pourquoi pas !
J’ai signé la pétition « Consommateurs pas cobayes ! ». Nous sommes déjà 150 000 mais devrions être des centaines de milliers, aller jusqu’au million de signataires. La campagne continue sur ConsommateursPasCobayes.com

Agir ensemble et autour de soi est devenu déterminant pour l’avenir !

Mes prochaines conférences sur ces sujets auront lieu à Toulon et Nice respectivement, les 4 et 5 juin prochain.
Professeur Henri Joyeux

Sources :
[1] « Consommateurs pas cobayes ! » campagne-pétition pour un moratoire sur l’importation des OGM et du Roundup en application du principe de précaution, en cours d’étude à la Direction Générale de la Prévention des Risques au Ministère de l’Ecologie – à lire et signer sur www.consommateurspascobayes.com [2] Devant des ONG environnementales et des responsables politiques en mars 2009 [3] Je viens de terminer la lecture du livre posthume du grand philosophe Jean François Mattéi « L’Homme dévasté » et je lis en ce moment celui d’un autre grand philosophe, Rémi Brague « Le Règne de l’Homme – Genèse et échec du projet moderne ». Ils feront l’objet d’une prochaine lettre. [4] Monsanto aux USA, Syngenta AG en Suisse, Bayer Cropscience en Allemagne, Dow chemical USA et France avec sa filiale Agrosciences, DuPont de Nemours en France avec sa filiale Pioneer Hi-Bred International , Cargill USA et France, Glencore International AngloSuisse, Bunge aux USA, Limagrain en France et BASF en France. [5] En 2015, 46 variétés de plantes transgéniques sont autorisées dans l’Union européenne pour l’alimentation humaine et animale, dont 26 variétés de maïs. Au total, le Colza résistant aux pesticides, le blé, le soja, la canne à sucre, le maïs insecticide (Bt–corn), le coton, le riz d’or chargé en vitamine A sans réfléchir aux surcharges en vitamine A délétères pour le foie, les tomates de longue durée contenant des gènes résistants aux antibiotiques qui peuvent se transmettre à l’homme. On nous prépare fraises, ananas, poivrons et bananes génétiquement modifiés pour qu’ils restent frais plus longtemps et sans goût. [6] Is dietary pesticide exposure related to semen quality ? Positive evidence from men attending a fertility clinic, Hagai Levine and Shanna H. Swan [7] Nombre de vice-présidents et de conseillers juridiques de Monsanto occupent actuellement des postes à la FDA. Clarence Thomas, ancien avocat de Monsanto, maintenant juge à la Cour suprême, statue en faveur de Monsanto dans chaque affaire portée devant lui. [8] La santé dans l’assiette est un film de Lee Fulkerson avec Caldwell Esselstyn, T. Colin Campbell. Bande-annonce VF – AlloCiné – [9] Elle se définit comme « un art de vivre qui associe l’art de cultiver la terre pour la rendre fertile indéfiniment avec l’art d’aménager le territoire. Elle n’est pas un mode de pensée mais un mode d’agir qui prend en considération la biodiversité des écosystèmes » [10] Bio consomacteurs provence La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement.